Les causes.
Les déclencheurs multiples
L’Obésité est une maladie multifactorielle, c’est-àdire que de nombreux facteurs peuvent être responsables du déclenchement et/ou de l’aggravation de cette pathologie chronique. Parmi ces facteurs obésogènes, on peut citer :
• La génétique : il s’agit de la modification de séquence d’ADN, comme dans le syndrome de Prader-Willi , par exemple, et ces obésités sont dites rares (entre 5 et 10 % des obésités).
• L’épigénétique : il existe des modifications induites par l’environnement (réversibles ou non) dans l’activation des gènes qui causeraient ou faciliteraient l’obésité. Par exemple, certains gènes entraînent une augmentation de la faim, une baisse de l’efficacité de l’activité physique ou encore transforment plus facilement les graisses.
• Les maladies métaboliques : l’hypothyroïdie, l’apnée du sommeil, l’insulino-résistance ou le syndrome des ovaires polykystiques, par
exemple, ont des conséquences sur la prise de poids et la perte de bénéfice de l’activité physique.
• Certains médicaments ou traitements : anxiolytiques, antidépresseurs, antiépileptiques, stéroïdes, corticoïdes, neuroleptiques et traitements contraceptifs perturbent le métabolisme, augmentent l’appétit et l’appétence au sucré.
• Les addictions : l’arrêt du tabac et/ou de l’alcool par exemple engendre une prise de poids.
• La sédentarité : avec la réduction des déplacements, les services à domicile, drive, les nouvelles technologies (télévision, ordinateur, etc.), mais aussi le chauffage et la climatisation, nous
pratiquons moins d’activité physique quotidienne
et nous brûlons également moins de calories.
• Les perturbations du sommeil : le manque du sommeil et/ou la mauvaise qualité du sommeil perturbe tout l’organisme et augmente l’appétit et le stress. C’est un enjeu particulièrement important chez les enfants et les adolescents.
• Les cycles hormonaux chez la femme:
règles, grossesse et ménopause provoquent des dérèglements hormonaux qui induisent également une prise de poids.
• Les régimes restrictifs : d’une part, le corps lutte
contre la perte de poids et fait des réserves
de graisses, et d’autre part, lorsqu’on perd du
poids de manière aussi brutale, on a tendance
à perdre plus de muscle que de graisse. Or, le
muscle augmente la dépense énergétique. Donc
en période de régimes restrictifs, les personnes
vont perdre du muscle, et ainsi une diminution de la dépense calorique, une fatigue chronique induisant un stock de graisses en prévision d’une période de disette, mais également
des troubles du comportement alimentaire .
• Les troubles du comportement alimentaire : ils
peuvent provenir d’un dérèglement hormonal
et/ou de troubles émotionnels. Ils entraînent
un dysfonctionnement du système de récompense au niveau cérébral et donc une perte de
contrôle, une diminution des capacités décisionnelles et une propension à revenir à l’état de
bien-être que procure la sensation de manger.
• Les troubles psychologiques : la gestion du
stress et des émotions, les troubles anxieux
et dépressifs et les traumatismes sont autant de facteurs conduisant à la prise de
poids. Par exemple, on estime que le risque
d’obésité est augmenté de 40 % en cas de
violences sexuelles subies dans l’enfance .
• Les revenus : les personnes à revenus faibles ont
un accès restreint à une alimentation saine et
diversifiée, mais aussi à des activités de loisirs.
• Le travail : le travail sédentaire, le stress, le
manque de temps et de cadre approprié pour
manger, le travail de nuit ou les rythmes différés, les métiers impliquant de nombreux déplacements sont autant de facteurs de risques de
prise de poids. Les professions confrontées à
l’humain sont également particulièrement touchées, notamment les professions paramédicales
• Les addictions : l’arrêt du tabac et/ou de l’alcool par exemple engendre une prise de poids.
• La sédentarité : avec la réduction des déplacements, les services à domicile, drive, les nouvelles technologies (télévision, ordinateur, etc.),
mais aussi le chauffage et la climatisation, nous
pratiquons moins d’activité physique quotidienne
et nous brûlons également moins de calories.
• Les perturbations du sommeil : le manque du
sommeil et/ou la mauvaise qualité du sommeil
perturbe tout l’organisme et augmente l’appétit
et le stress. C’est un enjeu particulièrement important chez les enfants et les adolescents.
• Les cycles hormonaux chez la femme:
règles, grossesse et ménopause provoquent des dérèglements hormonaux qui
induisent également une prise de poids.
• Les régimes restrictifs : d’une part, le corps lutte
contre la perte de poids et fait des réserves
de graisses, et d’autre part, lorsqu’on perd du
poids de manière aussi brutale, on a tendance
à perdre plus de muscle que de graisse. Or, le
muscle augmente la dépense énergétique. Donc
en période de régimes restrictifs, les personnes
vont perdre du muscle, et ainsi une diminution de la dépense calorique, une fatigue chronique induisant un stock de graisses en prévision d’une période de disette, mais également
des troubles du comportement alimentaire .