GLP1 et parcours de soins
Elaborons ensemble les parcours de demain
Elaborons ensemble les parcours de demain
Le ministre de la Santé a récemment abordé un sujet crucial en évoquant les hormones GLP1, qu’il a lui-même qualifiées de « Game Changer ». Il a souligné la nécessité d’encadrer ces avancées dans de nouvelles procédures de délivrance, notamment en impliquant des équipes pluridisciplinaires. Une demande urgente de rapport à la KCE a été faite en ce sens. Il nous semble clairement opportun de travailler sur ce type de parcours et ce rapidement pour que des travers ne soient in situ déjà installés dans les comportement de « consommation » GLP1.
Il a relevé qu’actuellement, l’élaboration d’un trajet de soins associé à ces molécules est limité en raison de son absence de remboursement.
Je comprends que le coût pour notre système de santé serait très conséquent… D’autant que si l’on part sur le futur Wegovy, 2,5 fois plus cher que son clone l’Ozempic, on explose clairement les compteurs !
Et je vais revenir sur une discussion avec le médecin chef d’une maison médicale bruxelloise et qui illustre bien la vision sur le cout a supporter .
Je cite ;
« les personnes en obésité, sauf cas rare d’obésité génétique, devraient payer leur traitement peu importe le prix, car de toute manière, si ils ont les moyens de manger, ils devraient prévoir ce budget pour se traiter… ce n’est pas à la société de payer pour leur addiction tout comme les fumeurs… » et il a rajouté « pour moi, les vrais malades sont les diabétiques et les seuls à qui je prescris de l’Ozempic ». Cependant, lorsque j’ai soulevé la question de la gestion de la véritable sensation de faim chez le patient, la réponse a été orientée vers d’autres aspects de la prise en charge, occultant ainsi cette problématique. » il doit se focaliser sur autre chose que sur la nourriture »
Il est évident que l’instauration d’une relation pérenne et respectueuse entre le médecin et le patient passe par une compréhension approfondie, à la fois psychologique et biologique du patient mais également de son ressenti face au stigma qu’il vit. Une constatation a été faite, mentionnant que 90 % des personnes vivant avec l’obésité sont confrontées à la stigmatisation, laquelle occupe une place prépondérante dans les préjugés. Ce qui fait que la plupart ont une peur ou une aversion pour le milieu médical.
Ces échanges révèlent plusieurs problématiques :