La BELGIQUE rechcher SONT « Joe »
pour défendre et présenter la Cause de l’Obésité au Fédéral
pour défendre et présenter la Cause de l’Obésité au Fédéral
Donald Trump, dès le 25 janvier a nouveau président des États-Unis (encore😭😤). Certains pourraient qualifier cette vision des gros de « grossophobe » . À l’inverse, l’administration de Joe Biden, président sortant, a placé la lutte contre l’obésité parmi ses priorités, notamment en soutenant le remboursement des médicaments anti-obésité avant la fin de son mandat à la Maison-Blanche.
Cette opposition de visions illustre une réalité préoccupante : les politiques futures pourraient se révéler moins favorables pour les personnes vivant avec l’obésité. Aux États-Unis, où 46 % des citoyens sont concernés par cette pathologie, cette problématique touche majoritairement les catégories socio-économiques les plus défavorisées, comme le confirment les données statistiques.
Deux programmes fédéraux jouent un rôle central dans la couverture des soins : Medicare et Medicaid ceux-ci ne remboursent PAS pour le moment les GLP1. Cependant, la majorité des Américains souscrivent des assurances privées via leurs employeurs, lesquelles remboursent fréquemment les traitements médicamenteux liés à l’obésité. Cela a généré d’une part une inégalité d’accès aux soins mais surtout un marché extrêmement lucratif : les assureurs déboursent en moyenne plus de 1 000 dollars par mois pour couvrir ces traitements.
Si l’État fédéral décidait de généraliser le remboursement, l’impact financier serait colossal : on estime un coût supplémentaire de 3 milliards de dollars par an pour le système de sécurité social américain. Cependant, le ministre actuel de la Santé, notoirement opposé à cette mesure, freine ces avancées. Joe Biden avait, pour sa part, collaboré avec un sénateur démocrate afin de réduire les prix des traitements et de contraindre les grandes firmes pharmaceutiques à plus de transparence. Pour l’instant sans suites…
En Belgique, le contexte est tout autre. Les traitements contre l’obésité, bien que disponibles, restent TOUJOURS à la charge des patients. Le coût moyen, situé entre 100 et 250 € par mois, constitue un frein majeur à leur accessibilité. Le médicament phare actuellement sur le marché belge, le Mounjaro, coûte 232 € par mois, un montant prohibitif pour de nombreux patients
Ce coût s’ajoute aux dépenses liées à l’accompagnement multidisciplinaire : consultations chez des psychologues, diététiciens ou spécialistes.
Résultat : pour beaucoup, un traitement complet demeure hors de portée. Pourtant, avec 18 % de la population belge potentiellement éligible à ces traitements, l’absence de remboursement constitue une problématique de santé publique urgente.
Cette réalité souligne l’importance de mettre en place des parcours de soins adaptés et efficaces, intégrant une prise en charge médicale, psychologique et diététique. Une couverture partielle, voire totale, de ces traitements par la sécurité sociale belge serait un levier essentiel pour démocratiser l’accès aux soins et lutter contre cette maladie chronique.
En comparaison avec les États-Unis, la Belgique manque cruellement de figures politiques semblables à Joe Biden, prêtes à défendre la cause des personnes vivant avec l’obésité. Ce combat, pourtant crucial, reste sous-représenté, malgré l’impact massif de l’obésité sur la santé publique.
Cet article met en lumière une question fondamentale : quels moyens mettons-nous en œuvre pour soutenir les personnes vivant avec l’obésité ? La réponse, tant aux États-Unis qu’en Belgique, nécessitera des actions concertées et une prise de conscience accrue. Mais surtout une volonté POLITIQUE de mettre sur le plan de la priorité la lutte contre l’obésité.